SOMMAIRE

EDITORIAL

La crise !

Par le passé, c’était le titre d’un film plutôt humoristique sur un homme de la quarantaine que les vicissitudes de la vie remettaient en question.

A présent, c’est le titre de tous les journaux, ici et ailleurs, partout dans le monde. Certains ne la touchent pas encore de près sauf par un sentiment diffus et général de vague inquiétude, d’autres commencent à en ressentir indirectement les effets ; tandis qu’ une partie d’entre nous la prennent déjà de plein fouet.

Avant c’était un passage individuel, maintenant une « épreuve » et individuelle et collective.
Mais toujours la même double dynamique à l’œuvre : immobilité/ mobilité.
Immobilité : inquiétude paralysante; engloutissement dans ce qui n’est plus possible, au présent mais aussi les rêves et projets devenus caducs, réduits à néant ; sentiment profond et collant comme la glue, d’incertitude, de doute vis-à-vis de soi, de l’humain en général, de la vie et du monde que nous façonnons…

Mobilité : frisson de la prise de risque; créativité investissant le présent et l’avenir ; sentiment d’aventure et ouverture à d’autres possibles, …
Notre esprit cartésien partage, attribue des points, catalogue et conclue qu’il faut choisir.
La voie orientale, elle, ne sépare rien mais observe le mouvement, déploie toutes les combinaisons possibles des 2 énergies et leurs multiples conséquences, nous inscrit dans le cycle du temps.

Qu’ouvre comme autre perspective la sophrologie dynamique ? Retour au savoir et à la sagesse du corps :

  • Vivre d’abord l’énergie de l’immobile dans les pieds : prendre conscience de tout ce que nous apporte, en terme de solidité, de valeur, de réassurance, de sentiment de soi au monde, cet ancrage au sol élargi, puisant dans les profondeurs du sol. Varier les surfaces (par l’imaginaire ou en réel) pour entraîner notre capacité d’adaptation à l’inattendu. Et si par les pieds ce n’est pas possible, utiliser l’immobilité de l’assise, le bassin sur des sièges variés… s’asseoir comme une montagne !
  • Puis introduire la mobilité : se mettre en marche. Marcher sur place ou marcher vraiment, en suivant le jeu de jambes, le balancement de hanches, le va et vient permanent de l’assurance pied posé à l’incertitude pied en l’air. Si par les pieds ce n’est pas possible alors monter notre concentration un étage plus haut : explorons la mobilité de la colonne vertébrale (exercices de rotation sur bassin fixe). Et découvrir les variations subtiles de mobilité d’un étage à l’autre, les restrictions prudentes et les envolées soudaines. Dans le plus grand respect du moment présent, explorer les mobilités possibles sans heurter de front les résistances – bienvenue de l’immobile, à cet étage-là, en ce moment-ci ! Et sans cesse s’adapter : ici un peu plus de rotation, là un peu plus d’allongement statique ; ici un peu plus de largeur (de vue ?) , là un peu plus de hauteur (de vue ?)
  • Déployer de plus larges possibles encore dans le mouvement des bras (exercice de balancement latéral ; 3 foyers ; rotation libre…) en laissant la justesse du corps trouver des variantes adaptées au moment
  • Enfin terminer à la croisée : immobile et mobile dans l’exercice de la tête (oui-non). Dans le plus grand respect de soi, de ses propres contraintes (peurs, incertitudes), de ces propres mobilités possibles (aventurier de soi-même), s’engager dans le degré de mouvement bon et juste pour soi aujourd’hui. Accepter celui-ci et surtout l’habiter dans sa plénitude.

La tête seule ne sait plus que faire, que penser dans ce maelström émotionnel de temps de crise. Mais la tête « sur les épaules » , c’est-à-dire reliée à la force vivante de tout le corps en dessous, sur l’ancrage solide et adaptable des pieds, sur la mise en marche des jambes et du bassin, sur la largeur et diversité des possibles déploiement dans l’espace du tronc jusqu’aux mains… la tête maintenant peut explorer en toute conscience l’énergie de l’approbation et celle du refus. Et trouver, en reprenant sa place centrale en fin d’exercice, la « bonne » posture (juste combinaison d’immobile/mobile) nécessaire à chacun pour traverser cette crise.

Au passage, comme un cadeau que nous nous serions offerts, nous aurons peut-être évacué quelques superflus, et retrouvé quelques essentiels.

Martine Dupuy, Présidente de la fédération

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Les bonbons – Thérèse Ragonneau

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La vie de la fédé

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Procès verbal de l’assemblée générale du 3 avril 2009

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Celui qui dit toujours NON – Martine Dupuy

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Formation continue 2009 – Yolande, Martine et les participants

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La vie des sophrologues

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Le miroir – Eliane Laxague

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Exigence – Cohérence – Compétence – Jean Pierre Costes

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La vie des associations

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Atelier silence – Michèle

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Stage : réveiller son enfant intérieur – Stéphanie Dupont

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La vie des écoles

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Laisser vivre la vie en soi – séance – Geneviève Lassort

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Le labyrinthe – Thérèse Ragonneau

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Calendriers de la formation de base

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Cours sup 2009 en Belgique

Page 36

Cycle d’approfondissement

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