SOMMAIRE
EDITORIAL
Janvier… début d’année…Temps déjà propice à la fois aux bilans et aux projections dans l’avenir.
Mais Janvier 2010…début et fin de décennie…
Même si cela n’est que construction humaine – un comptage possible dans la dimension infinie du temps – il peut être intéressant de s’arrêter un instant pour l’exploiter, un peu comme à la fin d’un exercice ou d’une stimulation nous prenons le temps d’une pause pour prendre Conscience. Moment délicieux de regroupement de toutes nos fonctions, de sentiment de globalité, de découvertes vivifiantes.
2010, C’est un chiffre « rond », celui qui marque une dizaine bien pesée, bien pleine. Un chiffre conquis très tôt, ce 10 : accompagné d’un sentiment de victoire quand j’ai su compter sur mes mains jusqu’à dix, comptines à l’appui.
Dix doigts : pas rien, quand même. Simple pour l’enfant que nous avons été, peut-être plus riche de sens pour l’adulte à la conscience plus « éclairée » que nous sommes devenus.
Dix doigts.
Avec chacun sa présence, sa sensibilité, sa fonction, son rôle, sa perspective : autant de façons d’appréhender les objets, les sujets. Avec nécessaire coordination ou coopération minimale. Seul, un peu détaché, le Pouce. Mais qu’est-ce qu’un pouce sans les autres doigts ? « Les opposants » comme on dit en médecine. Petits exercices d’opposition et nous voilà, vivant un couple de forces opposées complémentaires.br> Et avec chaque doigt une nuance d’opposition différente. Impossible avec un doigt ? Il suffit d’utiliser celui d’à côté… avec plus ou moins de réussite certes, nécessitant une adaptation… et nous voilà, expérimentant le processus de « l’autre possible » : ce n’est pas parce qu’une voie devient impossible qu’il n’y a pas d’autres solutions.br> Dix doigts c’est plus que la somme de chaque doigt : un ensemble, un tout qui déploie de nouvelles compétences. Tandis qu’un doigt montre, 2 ou 3 saisissent ou lâchent, 10 offrent et reçoivent, entourent et protègent, décontractent et apaisent, saluent et reconnaissent, parlent et communiquent. Une complexité émergente, coopérative et solidaire. Un doigt en moins, ou handicapé ? Et ce Tout change…recomposition d’une autre globalité incluant la présence « fantôme » du manque : ce n’est pas parce qu’il n’est physiquement plus opérationnel que son énergie n’est pas là ! Réconciliation, ré appropriation, ré invention et re création.
Autant de simples gestes de nos dix doigts et autant de nuances émotionnelles…certaines évidentes comme avec le Pouce « levé » vers le haut ou le bas, le V de l’index et majeur ou l’ensemble plus complexe des doigts (main tendue) ; d’autres plus mystérieuses à déchiffrer encore comme avec le petit 5ème.
Jusqu’à ce Sentiment de Victoire, enfoui dans nos mémoires, quand nous avons su compter jusque là : cette totalité à nous. Car après – les onze, douze et autre vingtaines – c’est au-delà de Soi. Et si nos souvenirs font défaut, ne pas hésiter à en rechercher l’écho dans les yeux brillants de ces petits qui le vivent maintenant ou ceux, à peine plus grands, qui bouclent enfin leur Première Dizaine d’années d’apprentissage et de découvertes de la vie. Trop rare est devenue cette énergie de la Conquête et peut-être est-il temps de la réveiller ? Pour les autres dizaines ensuite, cela devient déjà plus banal, du « déjà vu », un acquis avec des sentiments plus mitigés. Tandis que cette Première dizaine-là, c’est pas du bidon, ni du chiqué, limite glorieux !br> L’importance de la dizaine n’est donc pas que conventionnelle, elle est physique (imaginons que nous ayons onze ou douze doigts, cela changerait tout !), elle est émotionnelle, sociale, symbolique, historique…
Janvier 2010… fin et début de décennie… en tous cas un excellent prétexte à découvertes et explorations sophrologiques tous azimut. Bonne « Dizaine » à tous !
Martine Dupuy, Présidente de la fédération
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« Les bonbons » – Thérèse Ragonneau
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« Les petits exercices » – Yolande MARCHAL
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La vie de la fédé
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La vie des associations
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La vie des sophrologues
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