SOMMAIRE
EDITORIAL
Septembre – octobre C’est le temps de la remise en place ou réorganisation des activités sophrologiques, reprise des ateliers individuels ou collectifs, programmation des nouveaux stages. Le temps venu de réendosser l’habit du sophrologue, de rejouer notre partition en public et pas seulement pour nous, dans notre intimité personnelle. Pour les « nouvellement certifiés », le temps est venu de l’Ecole de l’Expérience : il s’agit d’oser se lancer, avec les inévitables et nécessaires « plantages » formateurs. Tâtonnements, alternance émotionnelle parfois brouillonne – toujours déstabilisante – de fierté et d’angoisse, de confiance et de doute sont le lot de tout animateur débutant et constituent le fond de l’apprentissage autonome. Pour les plus anciens titrés, ceux qui ont déjà constitué un premier fond, peut-être est-il venu le temps de s’interroger en ce début de nouveau cycle d’animation, non pas tant sur la pratique – que vais-je bien pouvoir proposer cette année ? – que sur la façon d’occuper notre place d’animateur. Et si, cette année, j’envisageais non pas de « diriger » des séances de sophrologie mais d’accompagner les participants sur un chemin de découverte de soi.
Abandonner un peu – ou un peu plus ? – la prééminence du rôle, quitter mon habit de lumière, pour retrouver un costume plus discret, une posture plus juste : Celle qui laisse plus de place à la créativité de l’autre plutôt que la mienne Celle qui permet au savoir vivre, au savoir être de circuler de manière plus fluide entre eux et moi Pourquoi pas entrer dans la pièce d’animation avec également en tête – et dans le corps – la question « que vont-ils m’apprendre aujourd’hui ? » plutôt que la seule pertinente « que vais-je les aider à découvrir aujourd’hui ? » Peut-être réfléchir à notre place dans la relation sophrologique et discrètement se déplacer, tant dans le rôle-titre que j’ai l’habitude de jouer que dans le rôle que les participants ont l’habitude de me faire ou laisser jouer. A chacun d’explorer à sa manière ce déplacement au moins autant intérieur que visible à l’extérieur : un peu plus de silence que de paroles, se freiner dans les commentaires… une autre manière d’accueillir l’autre et de le reconnaître dans un nouveau sourire, un autre regard, une autre posture – ils sont comme moi, je suis comme eux, nous pouvons nous offrir dans ces séances, l’occasion d’apprendre les uns des autres. Et se laisser surprendre par le résultat : facilitation de l’individuation, autonomisation, regain de confiance en soi, libérations de tensions dans cette nouvelle relation de compagnonnage… pour le sophrologue ou le participant ? Retournons nous aussi à l’Ecole de l’Expérience : c’est la meilleure !
Martine Dupuy – Présidente de la fédération
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Les bonbons – Thérèse Ragonneau
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La vie de la fédé
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La suite du congrès
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Conférence de Jacques Castermane
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Expériences croisées Sophrologie et Pédagogie – Yolande Marchal et Giorgio Parisotto
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La sophrologie des origines à l’actualité – Bernard Loquineau
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Testez vos connaissances
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A propos des savoirs – Martine Dupuy
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La vie des écoles
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Calendriers de la formation de base
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Cycle d’approfondissement